Illusory truth effect
Identified by Hasher and Goldstein in a 1977 study conducted at Villanova University and Temple University, Illusory Truth Effect is the tendency to believe that information is true after repeated exposure to it. This phenomenon is explored in Illusory Truth Effect, a sound installation by Pierre-Luc Lecours. Sentences, which contain ambiguous statements or definitions of social phenomena, are recorded several times by vocal actors with different emotional nuances and different cadences. The dictated sentences come from different media sources from Quebec: they are censored, distorted and extracted from their initial context. The sound piece unfolds in three movements which are intended to engage the listener by provoking questions about what he hears and how he hears it. The latter is invited to circulate within the installation by adopting different listening postures, which allows him to hear the different information flows vary according to his positioning. The project is part of a process aimed at establishing a correlation between form, format and content, i.e. between the way a sonic material is presented, its articulation and its meaning.
The work also questions our relationship to the transmission of information: how does the current ultra-connectivity activate or weaken our receptivity and critical capacity?
Commissioned by the Sporobole art center. Artwork text description’s: Nathalie Bachand
Identifié par Hasher et Goldstein dans une étude de 1977 réalisée à l’Université de Villanova et au Temple University, l’Illusory Truth Effect est la tendance à croire qu’une information est véridique après une exposition répétée à celle-ci. Ce phénomène est exploré dans Illusory Truth Effect, l’installation sonore que propose Pierre-Luc Lecours. Énoncées par des acteurs vocaux, des phrases, qui contiennent des affirmations ambiguës ou des définitions de phénomènes sociaux, sont enregistrées plusieurs fois avec des nuances d’émotions différentes et des cadences variées. Les phrases dictées proviennent de différentes sources médiatiques québécoises : celles-ci sont censurées, déformées et extraites de leur contexte initial. La pièce sonore se déploie en trois mouvements dont l’intention est d’engager l’auditeur en provoquant un questionnement sur ce qu’il entend et comment il l’entend. Ce dernier est invité à circuler au sein de l’installation en adoptant différentes postures d’écoute, qui lui permettent d’entendre les différents flux d’informations varier en fonction de son positionnement. Le projet s’inscrit dans une démarche visant à établir une corrélation entre la forme, le format et le contenu, c’est-à-dire entre la manière de présenter un matériau, son articulation et sa signification. L’œuvre questionne également notre rapport à la transmission d’information : de quelle manière l’ultra-connectivité actuelle active-t-elle ou endort-elle notre réceptivité et sa capacité critique ?
Commande du centre d’art Sporobole. Description textuelle de l’œuvre: Nathalie Bachand